Bonjour à tous les Papillons à qui on souhaite une très très bonne année !!!! Plein de papillons de bonheur, de prospérité, d'amour dans le coeur !
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Il y a 15 ans
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I - LA ROUE TOURNE...
La Roue Tourne
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Qui êtes-vous ?
Nos amis :
I - LA ROUE TOURNE...
C'est quoi ?
La Roue Tourne est une association (régie par la loi 1901) qui a pour but de soutenir deux associations à Bobo-Dioulasso, 2eme ville du Burkina-Faso.
- Tié lutte contre le trafic d’enfants et pour leur réinsertion sociale.
- Sébé allahyé agit pour le bien-être des personnes handicapées poliomyélites.
La Roue Tourne désire leur apporter une aide matérielle et financière afin de les soutenir dans leur lutte au quotidien, les amener à une autonomie financière et donc pérenniser leurs actions.
Ces projets ont été jusqu’ici, financés en organisant des interventions culturelles en Bretagne et en Irlande (Festivals, Marchés, soirées concert, expos photo, etc.).
La Roue Tourne est une association (régie par la loi 1901) qui a pour but de soutenir deux associations à Bobo-Dioulasso, 2eme ville du Burkina-Faso.
- Tié lutte contre le trafic d’enfants et pour leur réinsertion sociale.
- Sébé allahyé agit pour le bien-être des personnes handicapées poliomyélites.
La Roue Tourne désire leur apporter une aide matérielle et financière afin de les soutenir dans leur lutte au quotidien, les amener à une autonomie financière et donc pérenniser leurs actions.
Ces projets ont été jusqu’ici, financés en organisant des interventions culturelles en Bretagne et en Irlande (Festivals, Marchés, soirées concert, expos photo, etc.).
Son historique
L’association la Roue Qui Tourne a été crée le 30 janvier 2003 par Jean -Marc Collin (Président). Elle a été déclarée dans le Morbihan (56) et son siège se situait à Porcaro.
En Juillet 2003, une antenne se forme à Galway (Irlande, Connemara)
En Février 2006 « La roue qui tourne » devient « La roue tourne » et transfère son siège social dans les côtes d’Armor sur la commune de Saint André des Eaux, chez Melle Le Roy Céline , L’éprouvette à 10 KM au sud de Dinan.
En Juin 2007, création d’une antenne à Albi
En Novembre 2007, le bureau change pour suivre l’évolution des actions engagées.
L’association la Roue Qui Tourne a été crée le 30 janvier 2003 par Jean -Marc Collin (Président). Elle a été déclarée dans le Morbihan (56) et son siège se situait à Porcaro.
En Juillet 2003, une antenne se forme à Galway (Irlande, Connemara)
En Février 2006 « La roue qui tourne » devient « La roue tourne » et transfère son siège social dans les côtes d’Armor sur la commune de Saint André des Eaux, chez Melle Le Roy Céline , L’éprouvette à 10 KM au sud de Dinan.
En Juin 2007, création d’une antenne à Albi
En Novembre 2007, le bureau change pour suivre l’évolution des actions engagées.
C'est qui ?
Le bureau :
Président : Lydie Guégan
Secrétaire : Nolwenn Lucas
Comptable : Sylvie Duchez
Le Conseil d’Administration :
Lydie Guégan, Nolwenn Lucas, Sylvie Duchez, Jean Marc Collin, Yannick Perrier, Yvan Fontaine.
L’association compte environs 50 membres, et les bénévoles présents entre la France, l’Irlande et le Burkina se chiffrent à environ 200 personnes.
Le bureau :
Président : Lydie Guégan
Secrétaire : Nolwenn Lucas
Comptable : Sylvie Duchez
Le Conseil d’Administration :
Lydie Guégan, Nolwenn Lucas, Sylvie Duchez, Jean Marc Collin, Yannick Perrier, Yvan Fontaine.
L’association compte environs 50 membres, et les bénévoles présents entre la France, l’Irlande et le Burkina se chiffrent à environ 200 personnes.
II- Le Burkina Faso
Etude de la province du Houet (chef lieu : Bobo Dioulasso)
La province du Houet est l’une des 45 divisions administratives du Burkina- Faso. Elle est située à l’ouest du pays et a pour chef lieu la ville de Bobo-Dioulasso.
Sa population est composée de différentes ethnies. Certaine sont présentes depuis longtemps, probablement avant le VIIème siècle (Bobo, Bwabas, Toussians …), d’autres sont arrivées plus tardivement entre le XIIème et le XVIIIème siècle (Komono, Bolons, Julas, Sénoufos…). Les ethnies autochtones de la province ont une organisation administrative de base. Le village ayant une autonomie dans la gestion de ses affaires. Ce sont des sociétés égalitaires et démocratiques. Le village, dirigé par des responsables élus selon le système qui lui est propre, est divisé en clans, ou grandes familles.
Quelques dates importantes :
- Arrivée de l’islam entre le XVème et XVIIIème siècle, avec les commerçants Jula
- Occupation par le royaume de Sikasso (Tiéba Traoré) en 1888.
- Occupation Française entre 1897 et 1898. Bobo devient un poste stratégique dans la mise en place des institutions coloniales françaises en Afrique de l’Ouest.
- 1919 : Création de la Haute Volta.
Le dernier recensement administratif en 2004, dénombrait 376 102 habitants pour la commune.
La principale activité économique de la région est l’agriculture. Le mode d’exploitation des terres repose sur la famille, les groupements et les coopératives. C’est une agriculture qui connaît un début de mécanisation. On y emploie fréquemment des charrues à traction animale et occasionnellement quelques tracteurs. Les principales productions sont le mil, le sorgho, le coton et l’arachide. L’élevage est souvent associé à l’agriculture, favorisée par la relative abondance d’eau dans cette partie du pays.
L’activité commerciale se trouve elle, privilégiée par la situation géographique de la ville. Bobo, se trouvant au centre des axes Bamako-Lomé ou Abidjan-Ouagadougou. Trains et camions de marchandises traversent la ville tous les jours, permettant ainsi l’échange commercial avec les pays environnants. Pour la même raison, quelques usines se sont implantées dans la périphérie (usines de coton, de cycles, de cigarettes, de savons…).
L’artisanat aussi est présent partout dans la région. On y trouve maçons, couturiers, forgerons… une multitude de micro-entreprises qui permettent a beaucoup de subvenir à leurs besoins les plus primaires.
Malgré cela, dans le classement Unesco et IDH des pays les plus pauvres, le Burkina se situe toujours parmi les trois derniers. La société trouve alors sa force dans l’échange et le partage entre les membres d’une même famille, d’une même tribu… « Burkina Faso »est le nom donné par le regretté ex-chef d’état Thomas Sankara, et signifie : le pays des hommes intègres …
La province du Houet est l’une des 45 divisions administratives du Burkina- Faso. Elle est située à l’ouest du pays et a pour chef lieu la ville de Bobo-Dioulasso.
Sa population est composée de différentes ethnies. Certaine sont présentes depuis longtemps, probablement avant le VIIème siècle (Bobo, Bwabas, Toussians …), d’autres sont arrivées plus tardivement entre le XIIème et le XVIIIème siècle (Komono, Bolons, Julas, Sénoufos…). Les ethnies autochtones de la province ont une organisation administrative de base. Le village ayant une autonomie dans la gestion de ses affaires. Ce sont des sociétés égalitaires et démocratiques. Le village, dirigé par des responsables élus selon le système qui lui est propre, est divisé en clans, ou grandes familles.
Quelques dates importantes :
- Arrivée de l’islam entre le XVème et XVIIIème siècle, avec les commerçants Jula
- Occupation par le royaume de Sikasso (Tiéba Traoré) en 1888.
- Occupation Française entre 1897 et 1898. Bobo devient un poste stratégique dans la mise en place des institutions coloniales françaises en Afrique de l’Ouest.
- 1919 : Création de la Haute Volta.
Le dernier recensement administratif en 2004, dénombrait 376 102 habitants pour la commune.
La principale activité économique de la région est l’agriculture. Le mode d’exploitation des terres repose sur la famille, les groupements et les coopératives. C’est une agriculture qui connaît un début de mécanisation. On y emploie fréquemment des charrues à traction animale et occasionnellement quelques tracteurs. Les principales productions sont le mil, le sorgho, le coton et l’arachide. L’élevage est souvent associé à l’agriculture, favorisée par la relative abondance d’eau dans cette partie du pays.
L’activité commerciale se trouve elle, privilégiée par la situation géographique de la ville. Bobo, se trouvant au centre des axes Bamako-Lomé ou Abidjan-Ouagadougou. Trains et camions de marchandises traversent la ville tous les jours, permettant ainsi l’échange commercial avec les pays environnants. Pour la même raison, quelques usines se sont implantées dans la périphérie (usines de coton, de cycles, de cigarettes, de savons…).
L’artisanat aussi est présent partout dans la région. On y trouve maçons, couturiers, forgerons… une multitude de micro-entreprises qui permettent a beaucoup de subvenir à leurs besoins les plus primaires.
Malgré cela, dans le classement Unesco et IDH des pays les plus pauvres, le Burkina se situe toujours parmi les trois derniers. La société trouve alors sa force dans l’échange et le partage entre les membres d’une même famille, d’une même tribu… « Burkina Faso »est le nom donné par le regretté ex-chef d’état Thomas Sankara, et signifie : le pays des hommes intègres …
Présentation de l’association Tié
Tié a puisé ses racines, en 1995, au sein des amis du mouvement A.T.D Quart Monde de Bobo Dioulasso. Regroupés en équipes, ils dispensaient des soins médicaux aux enfants, en se déplaçant simplement avec une table et une glacière de médicaments.
Au fil des années, et des rencontres, le groupe de travailleurs sociaux s’est agrandi, et les actions elles aussi se sont diversifiées. Parfois l’association a traversé des périodes très difficiles, sans salaires durant plusieurs années, ils étaient pourtant toujours présents dans la rue (Tié signifie présence).
En 2001, le conflit en Cote d’Ivoire éclata avec son flux impressionnant de réfugiés. Bobo étant à 80 kms de la frontière, l’équipe de Tié s’en retrouva débordée.
En 2002, le REPTA (Réseau d’Educateurs pour Tous en Afrique), vint au secours de l’association. Cet organisme composé d’éducateurs français retraités, apporte un salaire mensuel à 5 travailleurs sociaux, et finance leur formation de deux ans à Gaoua au sud du pays.
La Roue Tourne se joint alors à leur projet en 2003, créant depuis plusieurs ateliers pour les enfants.
En 2005, c’est le PACTE (Programme canadien de lutte contre le trafic d’enfants) qui choisit Tié comme antenne au Burkina. Ils assurent aussi salaires et matériel (motos…) pour deux éducateurs et deux stagiaires.
L’association ne possède toujours pas de siège, et se fait juste prêter des locaux à l’année, ce qui en fait un organisme précaire.
Aujourd’hui, son objectif principal est de favoriser l’insertion socio-économique des enfants en circonstances particulièrement difficiles, ce qui signifie :
- Prévenir la délinquance juvénile,
- Lutter contre le trafic, les pires formes de travail et l’exploitation des enfants à des fins commerciales,
- Sensibiliser les communautés sur le phénomène d’enfance en difficulté,
- Lutter contre la toxicomanie,
- Accompagner les victimes de violence sexuelle dans leur prise en charge psychologique et juridique,
- Proposer des cours d’alphabétisation, des apprentissages, ainsi que des ateliers plus ludiques tels que le cirque ou le théâtre,
- Encourager et accompagner les retours en famille,
- Proposer des soins de première urgence tous les deux jours.
L’association Tié a recruté dernièrement un ancien enfant des rues qui depuis longtemps était le « tampon » entre les éducateurs et les enfants. Il permettait aux travailleurs sociaux de repérer les cas les plus en difficultés. A 18 ans, il vient de devenir animateur.
Présente maintenant depuis 13 ans dans la rue, l’équipe a montré son courage et sa dévotion. Sans locaux, il leur est difficile de construire des projets durables, ce qui a amené La Roue Tourne à entamer la construction de leur siège.
Tié a puisé ses racines, en 1995, au sein des amis du mouvement A.T.D Quart Monde de Bobo Dioulasso. Regroupés en équipes, ils dispensaient des soins médicaux aux enfants, en se déplaçant simplement avec une table et une glacière de médicaments.
Au fil des années, et des rencontres, le groupe de travailleurs sociaux s’est agrandi, et les actions elles aussi se sont diversifiées. Parfois l’association a traversé des périodes très difficiles, sans salaires durant plusieurs années, ils étaient pourtant toujours présents dans la rue (Tié signifie présence).
En 2001, le conflit en Cote d’Ivoire éclata avec son flux impressionnant de réfugiés. Bobo étant à 80 kms de la frontière, l’équipe de Tié s’en retrouva débordée.
En 2002, le REPTA (Réseau d’Educateurs pour Tous en Afrique), vint au secours de l’association. Cet organisme composé d’éducateurs français retraités, apporte un salaire mensuel à 5 travailleurs sociaux, et finance leur formation de deux ans à Gaoua au sud du pays.
La Roue Tourne se joint alors à leur projet en 2003, créant depuis plusieurs ateliers pour les enfants.
En 2005, c’est le PACTE (Programme canadien de lutte contre le trafic d’enfants) qui choisit Tié comme antenne au Burkina. Ils assurent aussi salaires et matériel (motos…) pour deux éducateurs et deux stagiaires.
L’association ne possède toujours pas de siège, et se fait juste prêter des locaux à l’année, ce qui en fait un organisme précaire.
Aujourd’hui, son objectif principal est de favoriser l’insertion socio-économique des enfants en circonstances particulièrement difficiles, ce qui signifie :
- Prévenir la délinquance juvénile,
- Lutter contre le trafic, les pires formes de travail et l’exploitation des enfants à des fins commerciales,
- Sensibiliser les communautés sur le phénomène d’enfance en difficulté,
- Lutter contre la toxicomanie,
- Accompagner les victimes de violence sexuelle dans leur prise en charge psychologique et juridique,
- Proposer des cours d’alphabétisation, des apprentissages, ainsi que des ateliers plus ludiques tels que le cirque ou le théâtre,
- Encourager et accompagner les retours en famille,
- Proposer des soins de première urgence tous les deux jours.
L’association Tié a recruté dernièrement un ancien enfant des rues qui depuis longtemps était le « tampon » entre les éducateurs et les enfants. Il permettait aux travailleurs sociaux de repérer les cas les plus en difficultés. A 18 ans, il vient de devenir animateur.
Présente maintenant depuis 13 ans dans la rue, l’équipe a montré son courage et sa dévotion. Sans locaux, il leur est difficile de construire des projets durables, ce qui a amené La Roue Tourne à entamer la construction de leur siège.
Présentation de l’association Sébé Allah Yé
Cet organisme a vu le jour en même temps que La Roue Tourne en 2003. Un groupe d’une trentaine d’handicapés se retrouvait alors, plusieurs fois par semaine, pour échanger leurs expériences, se soutenir mutuellement, jouer de la musique, et oublier un temps soit peu leur maladie. Le concept d’association était déjà présent, il ne restait plus qu’à l’officialiser afin d’entamer une collaboration…
« Sébé Allahyé » a dû subir une restructuration en 2005, l’ensemble du groupe estimant que le bureau ne laissait pas assez de pouvoir de décision à l’ensemble du groupe. La nouvelle association s’en retrouve fortifiée : le bureau a été voté, et l’objectif est désormais clair, chaque avancée du projet, doit servir à l’ensemble du groupe.
Difficile de trouver sa place dans la société quand on est handicapé… Une idée, …se rassembler, et chanter, danser, créer !...
A Bobo Dioulasso, comme dans beaucoup de pays, les handicapés polio sont contraints de mendier pour manger. Le but de notre collaboration est de créer divers ateliers afin d’éviter cela.
Par ailleurs, le loisir préféré de Sébé Allahyé étant de jouer de la musique et chanter ensemble, nous avons décidé de les aider à s’évader par ce moyen (achat d’instrument, organisation d’une future tournée). En 2006, le groupe a été classé second dans une compétition musicale nationale, en catégorie « chant ». Leurs textes justement décrivent leur quotidien et leur lutte pour être autonomes malgré le handicap : d’où la nécessité que ce message soit entendu du plus large public.
Aujourd’hui, aucun membre de l’association ne fait plus appel à la mendicité, mais le groupe s’agrandit tous les ans, et malheureusement, ne cessera de s’agrandir, vu l’étendue des dégâts que la poliomyélite a pu faire dans cette région du monde.
Cet organisme a vu le jour en même temps que La Roue Tourne en 2003. Un groupe d’une trentaine d’handicapés se retrouvait alors, plusieurs fois par semaine, pour échanger leurs expériences, se soutenir mutuellement, jouer de la musique, et oublier un temps soit peu leur maladie. Le concept d’association était déjà présent, il ne restait plus qu’à l’officialiser afin d’entamer une collaboration…
« Sébé Allahyé » a dû subir une restructuration en 2005, l’ensemble du groupe estimant que le bureau ne laissait pas assez de pouvoir de décision à l’ensemble du groupe. La nouvelle association s’en retrouve fortifiée : le bureau a été voté, et l’objectif est désormais clair, chaque avancée du projet, doit servir à l’ensemble du groupe.
Difficile de trouver sa place dans la société quand on est handicapé… Une idée, …se rassembler, et chanter, danser, créer !...
A Bobo Dioulasso, comme dans beaucoup de pays, les handicapés polio sont contraints de mendier pour manger. Le but de notre collaboration est de créer divers ateliers afin d’éviter cela.
Par ailleurs, le loisir préféré de Sébé Allahyé étant de jouer de la musique et chanter ensemble, nous avons décidé de les aider à s’évader par ce moyen (achat d’instrument, organisation d’une future tournée). En 2006, le groupe a été classé second dans une compétition musicale nationale, en catégorie « chant ». Leurs textes justement décrivent leur quotidien et leur lutte pour être autonomes malgré le handicap : d’où la nécessité que ce message soit entendu du plus large public.
Aujourd’hui, aucun membre de l’association ne fait plus appel à la mendicité, mais le groupe s’agrandit tous les ans, et malheureusement, ne cessera de s’agrandir, vu l’étendue des dégâts que la poliomyélite a pu faire dans cette région du monde.
La poliomyélite, c’est quoi ?
Cette maladie infectieuse aiguë est due à un virus, le poliovirus, qui appartient au groupe des entérovirus. Elle se transmet par voie féco-orale (ingestion d’aliments contaminés) ou par des postillons émis lors de toux ou d’éternuements. Ce virus s’attaque au système digestif, mais dans un cas sur 100, il atteint aussi le système nerveux, notamment certaines cellules de la moelle épinière.
Lorsque le système nerveux est touché, le malade souffre de paralysies, et d’atrophies musculaires souvent irréversibles. L’évolution est très rapide. La maladie affecte surtout les jeunes enfants. Il n’y a pas de traitement, seul le vaccin est obligatoire. L’épidémie semble presque éradiquée, mais le nombre de malades reste très élevé.
Cette maladie infectieuse aiguë est due à un virus, le poliovirus, qui appartient au groupe des entérovirus. Elle se transmet par voie féco-orale (ingestion d’aliments contaminés) ou par des postillons émis lors de toux ou d’éternuements. Ce virus s’attaque au système digestif, mais dans un cas sur 100, il atteint aussi le système nerveux, notamment certaines cellules de la moelle épinière.
Lorsque le système nerveux est touché, le malade souffre de paralysies, et d’atrophies musculaires souvent irréversibles. L’évolution est très rapide. La maladie affecte surtout les jeunes enfants. Il n’y a pas de traitement, seul le vaccin est obligatoire. L’épidémie semble presque éradiquée, mais le nombre de malades reste très élevé.
Pourquoi autant d’enfants des rues au Burkina ?
Donner des statistiques sur le nombre d’enfants des rues à Bobo Dioulasso serait bien difficile, tant ils sont partout, et très mobiles. En voici les principales causes :
Les guerres sont nombreuses en Afrique, et dans cette région, on ressent surtout l’influence de la Côte d’Ivoire, bien sûr, mais aussi de la Sierra Leone, du Liberia, du Nigeria, du Niger… De ces pays, certains enfants arrivent orphelins, d’autres ont fui le trafic d’enfants- soldats.
Certains parents de familles nombreuses préfèrent laisser un enfant chez un maître coranique, afin de leur assurer une éducation scolaire. Malheureusement, ils seront obligés de mendier pour financer les études et les repas. Nombreux seront ceux qui préfèreront vite mendier pour eux-mêmes, sans avoir à supporter la violence de leur maître.
D’autres encore, ont quitté le village en espérant trouver l’eldorado en ville. Il sera alors difficile de revenir au village sans argent. La maladie, enfin, est une des causes principales, du nombre d’enfants dans la rue. Le paludisme, le SIDA, et bien d’autres maladies dévastatrices, engendrent des familles mono parentales et des orphelins.
Donner des statistiques sur le nombre d’enfants des rues à Bobo Dioulasso serait bien difficile, tant ils sont partout, et très mobiles. En voici les principales causes :
Les guerres sont nombreuses en Afrique, et dans cette région, on ressent surtout l’influence de la Côte d’Ivoire, bien sûr, mais aussi de la Sierra Leone, du Liberia, du Nigeria, du Niger… De ces pays, certains enfants arrivent orphelins, d’autres ont fui le trafic d’enfants- soldats.
Certains parents de familles nombreuses préfèrent laisser un enfant chez un maître coranique, afin de leur assurer une éducation scolaire. Malheureusement, ils seront obligés de mendier pour financer les études et les repas. Nombreux seront ceux qui préfèreront vite mendier pour eux-mêmes, sans avoir à supporter la violence de leur maître.
D’autres encore, ont quitté le village en espérant trouver l’eldorado en ville. Il sera alors difficile de revenir au village sans argent. La maladie, enfin, est une des causes principales, du nombre d’enfants dans la rue. Le paludisme, le SIDA, et bien d’autres maladies dévastatrices, engendrent des familles mono parentales et des orphelins.
III - LES ACTIONS REALISEES EN EUROPE ET EN AFRIQUE
Fin 2002 en Afrique :
Jean Marc COLLIN tente de monter une école de musique pour 5 enfants de la rue. Cette initiative donnera l’idée de la création de La Roue Tourne quelques mois plus tard. Ces enfants ont depuis réintégré une famille. Les cours ont duré 4 mois et leur ont permis de retrouver un rythme de vie quasi normal mais surtout de refaire confiance à l’adulte.
Avril 2003 en France
La Roue Tourne organise sa première manifestation, un vide grenier à Guer (56)…
Septembre 2003 en Irlande
L’association organise un festival Multiculturel « SONAS » à Galway.
« SONAS » est un festival qui a pour but de prévenir le racisme. Les communautés présentes à Galway peuvent ainsi représenter leur culture : concerts de musique du monde, artisanat, gastronomie, et mini coupe du monde de football. Pour cette fête, nous collaborons avec UNICEF, et ARAMBEE (un projet Kenyan). L’entrée est libre pour pouvoir accueillir aussi toutes les familles de réfugiés, très nombreuses à Galway.
De janvier à mars 2004 en Afrique:
L’association ouvre un pressing géré par les handicapés. Cela signifie : louer une boutique, la remettre en état et l’équiper. Trois d’entre eux y travaillent à plein temps. La Roue Tourne prend aussi en charge la location de leur siège à l’année, et démarre un commerce de bois de cuisine.
Le siège leur sert aussi de local de répétition, et nous participons à l’entretien des instruments.
L’art du bâtik (peinture traditionnelle sur tissus), est enseigné à 20 enfants, par Dieudonné Dah, célèbre dans sa discipline. La formation durera 3 mois.
Mai 2004 en France :
La MJC de Guer, donne son accord pour mettre à disposition de la Roue Tourne, un budget et des bénévoles pour organiser une soirée. Nous nous greffons à un marché artisanal à Concoret (56), et clôturons la fête par un concert.
Septembre 2004 en Irlande :
C’est la seconde édition du Festival de Galway. Il est basé sur les mêmes principes que l’année précédente. Une météo catastrophique nous oblige à tout réorganiser en une nuit pour pouvoir accueillir le public en intérieur. Malgré cela, la fête est réussie, et nous oblige déjà à penser à la prochaine, avec le soleil…
De janvier à mars 2005 à Bobo :
La Roue Tourne reprend en charge le local de « Sébé Allahyé » pour un an. Nous changeons certains instruments afin d’accompagner la troupe à « La semaine nationale de la culture », qui est un des plus grands festivals de musique du pays.
Aux enfants, nous apportons un stock de médicaments de premiers soins. Deux infirmiers, membres de La Roue Tourne sont venus enseigner l’utilisation de ces produits. Nous louons un local pour Tié pour un an. Ce lieu sert d’accueil au public. Il est aussi utilisé pour stocker des vélos destinés à la location.
Coût du projet : 1 150 euros (cette année là, nous avons décidé de garder un fond de caisse pour l’organisation du festival suivant)
Mai 2005 en France :
La Roue Tourne organise le festival « LES PAPILLONADES » à Saint André des Eaux. Le Conseil Général et la mairie mettent à la disposition de l’association, la parcelle de la vieille église. C’est un site magnifique en bordure de lac. Cette fois, la fête dure 2 jours et comprend des activités gratuites pour les enfants en après midi (conte, théâtre, accro-branches…), suivies de concerts sous chapiteau de cirque en soirée.
Septembre 2005 en Irlande :
Le « Sonas », pour sa troisième édition à Galway, se déroule sous le soleil. Malgré cela nous n’arrivons pas à faire autant de recettes que l’an passé. L’équipe réalise alors, que son système de collecte n’est plus efficace. L’antenne de La Roue Tourne irlandaise décide, à ce moment de faire une année de pose afin de restructurer son action.
De janvier à mars 2006 en Afrique :
Une nouvelle fois, nous louons le centre pour un an pour Sébé Allahyé. Nous y démarrons une savonnerie. Cela consiste à acheter des barriques pour contenir les produits, des tables spéciales pour découper le savon, et payer un maître d’apprentissage pendant 2 semaines. Cet atelier, en pleine production, doit faire travailler un 10aine de personnes.
Pour Tié, nous achetons une parcelle de 450 m2, dans le but de construire le siège de cette association.
Juin 2006 en France
La Roue Tourne organise la deuxième édition « LES PAPILLONADES ». Elle est préparée sur le même concept que l’année précédente, avec un peu plus de structures pour accueillir le public, et une surprise de taille : une scène suspendue par l’ « Asso des Cimes ». Les musiciens jouent, suspendus à une quinzaine de mètres de haut. Il faut ajouter que cette fête, pleine de couleurs, se fait avec le soutien de la population locale (associations, mairie, commerces, artisans, et bien sûr, beaucoup de bénévoles de St André et sa région).
Automne 2006 en Irlande :
On fait la pose…
Afrique. De janvier à mars 2007 :
Chez Sébé Allayé, les principales réalisations de l’hiver 2007 sont les suivantes :
- Achat d’un barnum, de bancs et de chaises. Tout ce matériel est loué par l’association pour les baptêmes et les mariages. La troupe peut aussi y proposer l’animation musicale,
- Enregistrement d’une maquette (format mp3) pour leur permettre de démarcher des organisateurs de spectacle, ou des bars,
- A nouveau, prise en charge de la location du centre pour une année.
Chez Tié nous avons entamé la construction de son siège. Le mur d’enceinte ainsi qu’une maisonnette sont achevés.
En Mai 2007
La Roue Tourne organise la troisième édition des « PAPILLONADES ». Le festival rencontre un succès croissant, tout en gardant son ambiance familiale.
La Roue Tourne se fait parrainer par des boulangeries françaises pour financer un four à pain, et une formation pour les enfants des rues. (voire : http://www.larouetourne.org/). C’est une initiative menée par l’antenne de Rodez.
Exposition de photos pour la « semaine de la solidarité », au FJT de Dinan (22)
En Novembre 2007 en Irlande
L’association organise un concert, mais cette fois, l’idée est de programmer la soirée dans une salle, et proposer une entrée payante. C’est un succès qui cette fois encourage l’équipe à poursuivre ses actions… La nouvelle formule est trouvée.
Un stage de percussions et danse africaine s’est déroulé à Dublin, et toute la recette est reversée à La Roue Tourne. (voire : www.larouetourne.org)
Une soirée privée, aussi, est organisée à Dublin.
Jean Marc COLLIN tente de monter une école de musique pour 5 enfants de la rue. Cette initiative donnera l’idée de la création de La Roue Tourne quelques mois plus tard. Ces enfants ont depuis réintégré une famille. Les cours ont duré 4 mois et leur ont permis de retrouver un rythme de vie quasi normal mais surtout de refaire confiance à l’adulte.
Avril 2003 en France
La Roue Tourne organise sa première manifestation, un vide grenier à Guer (56)…
Septembre 2003 en Irlande
L’association organise un festival Multiculturel « SONAS » à Galway.
« SONAS » est un festival qui a pour but de prévenir le racisme. Les communautés présentes à Galway peuvent ainsi représenter leur culture : concerts de musique du monde, artisanat, gastronomie, et mini coupe du monde de football. Pour cette fête, nous collaborons avec UNICEF, et ARAMBEE (un projet Kenyan). L’entrée est libre pour pouvoir accueillir aussi toutes les familles de réfugiés, très nombreuses à Galway.
De janvier à mars 2004 en Afrique:
L’association ouvre un pressing géré par les handicapés. Cela signifie : louer une boutique, la remettre en état et l’équiper. Trois d’entre eux y travaillent à plein temps. La Roue Tourne prend aussi en charge la location de leur siège à l’année, et démarre un commerce de bois de cuisine.
Le siège leur sert aussi de local de répétition, et nous participons à l’entretien des instruments.
L’art du bâtik (peinture traditionnelle sur tissus), est enseigné à 20 enfants, par Dieudonné Dah, célèbre dans sa discipline. La formation durera 3 mois.
Mai 2004 en France :
La MJC de Guer, donne son accord pour mettre à disposition de la Roue Tourne, un budget et des bénévoles pour organiser une soirée. Nous nous greffons à un marché artisanal à Concoret (56), et clôturons la fête par un concert.
Septembre 2004 en Irlande :
C’est la seconde édition du Festival de Galway. Il est basé sur les mêmes principes que l’année précédente. Une météo catastrophique nous oblige à tout réorganiser en une nuit pour pouvoir accueillir le public en intérieur. Malgré cela, la fête est réussie, et nous oblige déjà à penser à la prochaine, avec le soleil…
De janvier à mars 2005 à Bobo :
La Roue Tourne reprend en charge le local de « Sébé Allahyé » pour un an. Nous changeons certains instruments afin d’accompagner la troupe à « La semaine nationale de la culture », qui est un des plus grands festivals de musique du pays.
Aux enfants, nous apportons un stock de médicaments de premiers soins. Deux infirmiers, membres de La Roue Tourne sont venus enseigner l’utilisation de ces produits. Nous louons un local pour Tié pour un an. Ce lieu sert d’accueil au public. Il est aussi utilisé pour stocker des vélos destinés à la location.
Coût du projet : 1 150 euros (cette année là, nous avons décidé de garder un fond de caisse pour l’organisation du festival suivant)
Mai 2005 en France :
La Roue Tourne organise le festival « LES PAPILLONADES » à Saint André des Eaux. Le Conseil Général et la mairie mettent à la disposition de l’association, la parcelle de la vieille église. C’est un site magnifique en bordure de lac. Cette fois, la fête dure 2 jours et comprend des activités gratuites pour les enfants en après midi (conte, théâtre, accro-branches…), suivies de concerts sous chapiteau de cirque en soirée.
Septembre 2005 en Irlande :
Le « Sonas », pour sa troisième édition à Galway, se déroule sous le soleil. Malgré cela nous n’arrivons pas à faire autant de recettes que l’an passé. L’équipe réalise alors, que son système de collecte n’est plus efficace. L’antenne de La Roue Tourne irlandaise décide, à ce moment de faire une année de pose afin de restructurer son action.
De janvier à mars 2006 en Afrique :
Une nouvelle fois, nous louons le centre pour un an pour Sébé Allahyé. Nous y démarrons une savonnerie. Cela consiste à acheter des barriques pour contenir les produits, des tables spéciales pour découper le savon, et payer un maître d’apprentissage pendant 2 semaines. Cet atelier, en pleine production, doit faire travailler un 10aine de personnes.
Pour Tié, nous achetons une parcelle de 450 m2, dans le but de construire le siège de cette association.
Juin 2006 en France
La Roue Tourne organise la deuxième édition « LES PAPILLONADES ». Elle est préparée sur le même concept que l’année précédente, avec un peu plus de structures pour accueillir le public, et une surprise de taille : une scène suspendue par l’ « Asso des Cimes ». Les musiciens jouent, suspendus à une quinzaine de mètres de haut. Il faut ajouter que cette fête, pleine de couleurs, se fait avec le soutien de la population locale (associations, mairie, commerces, artisans, et bien sûr, beaucoup de bénévoles de St André et sa région).
Automne 2006 en Irlande :
On fait la pose…
Afrique. De janvier à mars 2007 :
Chez Sébé Allayé, les principales réalisations de l’hiver 2007 sont les suivantes :
- Achat d’un barnum, de bancs et de chaises. Tout ce matériel est loué par l’association pour les baptêmes et les mariages. La troupe peut aussi y proposer l’animation musicale,
- Enregistrement d’une maquette (format mp3) pour leur permettre de démarcher des organisateurs de spectacle, ou des bars,
- A nouveau, prise en charge de la location du centre pour une année.
Chez Tié nous avons entamé la construction de son siège. Le mur d’enceinte ainsi qu’une maisonnette sont achevés.
En Mai 2007
La Roue Tourne organise la troisième édition des « PAPILLONADES ». Le festival rencontre un succès croissant, tout en gardant son ambiance familiale.
La Roue Tourne se fait parrainer par des boulangeries françaises pour financer un four à pain, et une formation pour les enfants des rues. (voire : http://www.larouetourne.org/). C’est une initiative menée par l’antenne de Rodez.
Exposition de photos pour la « semaine de la solidarité », au FJT de Dinan (22)
En Novembre 2007 en Irlande
L’association organise un concert, mais cette fois, l’idée est de programmer la soirée dans une salle, et proposer une entrée payante. C’est un succès qui cette fois encourage l’équipe à poursuivre ses actions… La nouvelle formule est trouvée.
Un stage de percussions et danse africaine s’est déroulé à Dublin, et toute la recette est reversée à La Roue Tourne. (voire : www.larouetourne.org)
Une soirée privée, aussi, est organisée à Dublin.
IV - LES PROJETS 2008 DE LA ROUE TOURNE
En France :
Mettre en place la 4ème édition des « Papillonades »,
Organiser un marché mensuel à thèmes, sur la commune de St André des Eaux,
Faire des sorties dans les écoles et les hôpitaux environnants, afin de faire connaitre le projet, et de débattre sur différents thèmes (le travail humanitaire, le Burkina Faso…),
Proposer des cachets aux artistes
Développement des actions (marchés à thèmes, expositions, forums d’associations, création d’un poste.
En Irlande :
Organiser une seconde soirée-concert.
Relancer le stage de danse et de percussions à Dublin.
Organiser une vente aux enchères d’œuvres d’art à Galway.
Au Burkina Faso :
Mettre en place un nouvel atelier pour « Sebe Allahyé ».
Organiser une tournée musicale dans les villages autour de Bobo, afin qu’ils puissent répandre leur message, et élargir leur public.
Faire un clip vidéo pendant cette tournée pour pouvoir le présenter aux CCF (centre culturel français), en vue d’une plus large tournée l’année suivante.
Terminer de construire les murs du siège, afin de pouvoir l’équiper l’année suivante.
Mettre en place la 4ème édition des « Papillonades »,
Organiser un marché mensuel à thèmes, sur la commune de St André des Eaux,
Faire des sorties dans les écoles et les hôpitaux environnants, afin de faire connaitre le projet, et de débattre sur différents thèmes (le travail humanitaire, le Burkina Faso…),
Proposer des cachets aux artistes
Développement des actions (marchés à thèmes, expositions, forums d’associations, création d’un poste.
En Irlande :
Organiser une seconde soirée-concert.
Relancer le stage de danse et de percussions à Dublin.
Organiser une vente aux enchères d’œuvres d’art à Galway.
Au Burkina Faso :
Mettre en place un nouvel atelier pour « Sebe Allahyé ».
Organiser une tournée musicale dans les villages autour de Bobo, afin qu’ils puissent répandre leur message, et élargir leur public.
Faire un clip vidéo pendant cette tournée pour pouvoir le présenter aux CCF (centre culturel français), en vue d’une plus large tournée l’année suivante.
Terminer de construire les murs du siège, afin de pouvoir l’équiper l’année suivante.